Comme l’écrit Jean-Pierre DELOY, président d’Athlé Vosges, dans sa carte de vœux : « le voici revenu le temps des espérances, des rires et des vœux qu’on échange sans fin, le temps étourdissant où tombent les défiances face à un avenir qu’on espère serein ».
Oui, espérons, espérons. Mais faisons de nos espoirs des projets et travaillons à les réaliser.
En tant que judoka, ne sommes-nous pas des hommes et des femmes d’action ? Nous pouvons, chacun à notre niveau, contribuer à rendre ce monde meilleur. Et cela commence par mieux nous connaître nous-mêmes et nous engager dans une démarche de perfectionnement grâce au Judo, Ju Jitsu.
Un peu d’histoire à propos du Kagami Biraki ou cérémonie des vœux : cette fête trouve ses origines il y a plus de 300 ans. Le Shogun Tokugawa, dirigeant militaire du Japon, partagea avec ses daimyos, des gouverneurs féodaux, un tonneau de sake, la veille d’une bataille. Celle-ci fut victorieuse. Cet acte devint alors une tradition célébrée par les samouraïs et les familles du Bushi. À cette occasion, ceux-ci en profitaient pour sortir leurs armes et armures de leurs coffres, afin de les nettoyer et les exposer. Pour les purifier, ils plaçaient devant l’autel un petit miroir (kagami) symbole d’harmonie et d’ouverture et des gâteaux de riz, eux aussi en forme de miroir (kagami mochi).
Cette tradition japonaise a été introduite au Kodokan en 1884 par Jigoro Kano. Elle revêt une importance toute particulière dans le Judo, parce qu’elle permet de se retrouver entre amis de façon conviviale sur les tatamis à l’occasion de la nouvelle année.
Le Kagami Biraki départemental n’a pu se tenir en raison du contexte sanitaire. Je devais coanimer cette cérémonie avec Philippe qui, en accord avec le président du comité des Vosges, me passe le relais en tant que chargé de mission pour la culture Judo.
Je tenais à dire, lors de cette cérémonie, et je vais le dire ici, combien, en préparant le 6ème Dan, j’ai ressenti le principe d’entraide et prospérité mutuelle. Nous n’avons pas atteint l’objectif. Mais c’est le chemin qui compte. L’important, c’est de se relever et de reprendre le chemin.
Ce soir, nous n’allons pas boire de sake, ni manger des gâteaux de riz, mais du cidre et une galette.
Pour conclure, je vous souhaite, tout au long de cette année, autant de bonheurs, petits et grands, que de fleurs sur les cerisiers de Kyoto au printemps !
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